2014, un année (très) mouvementée dans l'immobilier
Autoproclamé en crise, le secteur de l'immobilier résidentiel a connu une actualité très chargée en cette année 2014.
La fin des discussions parlementaires sur le projet de loi pour l'accès au logement et urbanisme rénové (Alur) porté par la ministre du Logement Cécile Duflot a alimenté les débats lors du premier trimestre. La profession immobilière fut en effet vent debout contre la plupart des mesures de cette loi copieuse, censé notamment réformer la profession immobilière, limiter les abus des propriétaires, donner plus de pouvoirs d'achats aux locataires, et simplifier les processus de décision en matière d'urbanisme.
Les débats parlementaires calmeront toutefois les ardeurs puisque les élus assoupliront l'encadrement des honoraires des agences immobilières (payés par les locataires), et voteront le caractère optionnel de la très discutée garantie universelle des loyers� :
>> Les relations s'apaisent entre les agents immobiliers et Cécile Duflot
Au final, la seule mesure phare du projet de loi qui passera les discussions parlementaires sans grande modification sur le fond sera l'encadrement des loyers.
>>Les 3 mesures � retenir de la Loi Duflot
Promulgué le 26 mars au Journal officiel, la loi Alur, dans l'attente de plus de 200 décrets, ne survivra pas au départ du gouvernement de la ministre EELV qui la portait.
En parallèle, sous la pression des professions du bâtiment et immobilière, l'offre de logement va être érigée en priorité dès l'intronisation de la nouvelle ministre du Logement Sylvia Pinel.
>> Immobilier : les cinq dossiers urgents de Sylvia Pinel
>> Sylvia Pinel (re)place l'offre de logements au centre des priorités.
Rapidement, Matignon réinstaure des mesures fiscales pour soutenir la demande de logement. Manuel Valls annonce que le prêt � taux zéro sera élargi, faisant fi des effets d'aubaine qui risquent de doper artificiellement la hausse des prix, comme cela s'est passé après